
Les OKR sont à la mode, de plus en plus utilisés en entreprise. Malheureusement, on passe souvent à côté de points importants quand on met en place ou expérimente déjà la démarche qui nous empêchent d'en tirer tous leurs bénéfices.
Notre conseil : 6 KR pour 2 à 3 O
Quand on écrit des OKR, on peut avoir peur de ne pas réussir à faire bien passer leur message ou leur sens.
Alors, on a tendance à en écrire de nombreux, sans hiérarchiser clairement ce qui est essentiel de ce qui est secondaire - pour se dire qu'on a pensé à tout.
Pas besoin de tout dire, de trop expliquer, de décrire les choses qui se comprennent clairement en restant sous-entendues.
Le risque : générer un manque de focus
La langue française est riche d’une myriade de verbes qu’il faut utiliser pour pointer les nuances de son action.
Il vaut donc mieux utiliser des verbes du type : Gagner, Agrandir, Augmenter, Réduire, Offrir, Satisfaire...
Sans tomber dans l’exercice de style, bien sûr.
Pour t'aider: on a créé ce mémo des 200 verbes à avoir sous la main
"Show, don't tell"
Chaque mot utilisé doit être relié à une définition simple et concise. Les équipes doivent se questionner sur le "comment" et non pas essayer de déchiffrer les mots.
Comment tendre vers la stratégie, les problèmes utilisateurs ou système à résoudre ?
Ils doivent aussi se demander quel est l'impact possible à leur niveau, avec l'expertise qu'ils ont.
Les OKR doivent s'écrire avec un contexte, terrain de jeu / cadre stratégique qui permet de préciser, donner l’intention, et d'ores et déjà de renoncer.
Il est important de bien le clarifier afin de pouvoir donner l'autonomie aux équipes.
De la même façon qu’il faut colorer sa plume avec des verbes connotés, il faut éviter d’être trop neutre dans tout le choix de son vocabulaire.
Le pitch est fondamental pour permettre d'embarquer le collectif : il doit y avoir un sens, de la valeur pour faire adhérer aux OKR
Pour ça, il faut créer un ascenseur émotionnel
Pense-le comme un bon roman qui joue avec les émotions du lecteur : on le fait monter en pression, on culmine, on redescend, on remonte, on culmine, on redescend encore.
Prépare ton pitch de manière à ce que ton action accélère et ralentisse plusieurs fois, avec plus ou moins d’intensité.
Il faut éradiquer la perfection, ne pas avoir peur d'exposer ses failles.
Exemple : La data 0 (la data source) on l’a ? On l'a pas?
Peu importe, ce qu'on veut, c’est créer un changement, donc cela nous autorise à exposer les failles de notre organisation.
Il en va de même pour l'atteinte, on y est ou non ? ce qui est important n'est pas la réussite à la perfection (cela n'a pas de sens) mais l'apprentissage collectif, qui apporte de la valeur.
Rédige de manière simple et concise.
Augmenter significativement notre image de marque
Atteindre x followers sur nos réseaux sociaux
Obtenir x publication dans les médias spécialisés
On doit tout le temps se demander si on ne peut pas réduire le nombre de mots.
Moins de mots, c’est plus de puissance, plus d'émotions, plus d'énergie.
Se mettre à la place des équipes qui reçoivent, est-ce que ce qui est écrit est crédible et pas inatteignable ?
Est ce que cela apporte une valeur au produit ? Aux utilisateurs? Ou est-ce une vue manageriale qui n'a pas de sens pour eux ?
-Mettre en place les OKR (2 jours, en présentiel)
-Piloter par Impact, sans les OKR (1 jour en présentiel)
-E-learning : OKR, la méthode pour exceller (8H, sur Yeita.training)
Déployer les OKR à l’échelle – Livre blanc pour accroître l’impact du produit avec les OKR